mardi 14 février 2012

Littérature : Gaston-Paul Effa, 9ème roman


L’écrivain camerounais installé en France vient de publier « Je la voulais lointaine » chez Actes Sud. 

 Comme ses romans précédents, « Je la voulais lointaine » (Actes Sud, janvier 2012) de Gaston-Paul Effa porte sur l’enfance, l’exil et la culture africaine. L’histoire est celle d’Obama, petit-fils de féticheur, qui refuse l’héritage que son aïeul lui a laissé avant de mourir. Après s’être débarrassé du sac que son grand-père lui a confié, Obama quitte le continent africain pour aller poursuivre ses études en France. Il deviendra professeur de philosophie. Rongé par un sentiment d’inaccomplissement, il est nostalgique de ses racines africaines et se sent déraciné. Est-il possible d’anéantir l’empreinte invisible des origines ? C’est la question à laquelle l’ouvrage de Gaston-Paul Effa répond. 

Ce livre aux relents autobiographiques est le neuvième roman de Gaston-Paul Effa. Il y rappelle qu’on ne peut pas rejeter ses racines, sa tradition, qui, pour lui, est l’essence de l’être humain. Professeur de philosophie, écrivain, cuisinier et fondateur de plusieurs associations, Gaston-Paul Effa, né à Yaoundé en 1965, séduit par son écriture poétique et sa profondeur. En 1998, il est couronné par le Grand prix littéraire de l’Afrique noire pour son roman « Mâ ». Auteur à succès, il a publié, entre autres, « Tout ce bleu » (Grasset, 1996), « Le cri que tu pousses ne réveillera personne » (Gallimard, 2000), « Cheval-roi » (Le Serpent à plumes, 2004) et « Nous, enfants de la tradition » (A. Carrière, 2008).
Stéphanie Dongmo

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